Entendre et protéger son audition

L’air qui vibre n’est musique que parce que notre oreille l’entend et que notre cerveau la perçoit comme telle. Mais l’excès de sons, même s’il est musical, peut être à l’origine d’une altération de la fonction auditive. Protéger son audition est un enjeu majeur pour la santé.

L’être humain ne perçoit qu’une partie des sons supérieurs à une intensité seuil et dans une gamme de fréquences entre 20 et 20 000 Hz. Cette perception varie selon l’âge et l’état auditif.

L’oreille externe canalise les sons du milieu extérieur vers le tympan. Cette membrane vibrante transmet ces vibrations jusqu’à l’oreille interne par l’intermédiaire de l’oreille moyenne.

Dans l’oreille interne, des cellules ciliées traduisent les vibrations reçues en un message nerveux qui se propage vers des aires cérébrales spécialisées. Certaines permettent, après apprentissage, l’interprétation de l’univers sonore (parole, voix, musique, etc.).

Au-delà de 80 dB, un son peut devenir nocif selon son intensité et sa durée d’écoute. Il en résulte des effets sur la santé.

Les cellules ciliées, en quantité limitée, sont fragiles et facilement endommagées par des sons trop intenses. Les dégâts peuvent alors être irréversibles et causer des problèmes auditifs, voire une surdité.

Des mesures d’atténuation du bruit ainsi que des dispositifs individuels de protection existent.

Grâce aux innovations technologiques, les appareils auditifs et les dispositifs de protection individuelle ne cessent d’évoluer.