L’histoire humaine lue dans son génome

Extrait du programme

La diversité allélique entre les génomes humains individuels permet de les identifier et, par comparaison, de reconstituer leurs relations de parentés.

Grâce aux techniques modernes, on peut connaître les génomes d’êtres humains disparus à partir de restes fossiles. En les comparant aux génomes actuels, on peut ainsi reconstituer les principales étapes de l’histoire humaine récente.

Certaines variations génétiques résultent d’une sélection actuelle (tolérance au lactose, résistance à la haute altitude) ou passée (résistance à la peste).

Bilan du chapitre

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Le génome d’un individu, correspond à l’ensemble de son ADN. Le séquençage du génome consiste à établir la succession la plus complète possible des nucléotides de chaque molécule d’ADN d’un individu. Pour améliorer la connaissance de la variabilité humaine, il faut séquencer des génomes provenant d’individus du monde entier.

Malgré le fait que deux humains pris au hasard aient un génome qui ne diffère que de 0,1%, cette diversité génétique entre les humains individuels permet de les identifier. Chaque individu possède un génome unique.


L’étude des génomes actuels et fossiles permet de reconstituer des étapes de l’histoire de l’évolution humaine

La comparaison de ces génomes humains du monde entier a montré une ressemblance à 99,9% entre ceux-ci. Cette proximité génétique s’explique par une origine commune récente des populations humaines actuelles.

Le prélèvement et le séquençage d’ADN de d’humains fossiles permet aux scientifiques de retracer l’histoire de l’évolution humaine comme par exemple :

- les migrations des populations (origine africaine de tous les humains actuels Homo sapiens) ;

- les relations de parenté entre notre espèce et des espèces aujourd’hui disparues (les néandertaliens et les dénisoviens) ;

- les hybridations entre populations ou espèces (croisements entre les néandertaliens, les dénisoviens et les Homo sapiens).


Une partie de la variabilité génétique des humains expliquée par la sélection naturelle

Aujourd’hui, chez les humains, certains allèles sont plus fréquents dans certaines populations que dans d’autres. Ces allèles ont pu apporter un avantage sélectif aux individus qui les portent. Les différences de proportions d’allèles (= fréquences alléliques) entre les populations s’expliquent donc par la sélection naturelle.

Par exemple, dans certaines populations, une mutation (apparue au hasard) a permis l’apparition d’un allèle qui permet aux individus de digérer le lactose à l’âge adulte. Dans les populations qui utilisent le lait de leurs animaux d’élevage, une telle mutation a donné un avantage sélectif aux individus qui porte cet allèle car ils peuvent profiter des éléments nutritifs présents dans le lait.

Schémas du chapitre

À venir

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