Le climat du futur

Extrait du programme

L’analyse du système climatique, réalisée à l’aide de modèles numériques, repose sur des mesures et des calculs faisant appel à des lois physiques, chimiques, biologiques connues. Assorties d’hypothèses portant sur l’évolution de la production des gaz à effet de serre, les projections issues de ces modèles dessinent des fourchettes d’évolution et des scénarios du système climatique au XXIe siècle.

Les modèles climatiques s’appuient sur :

- la mise en équation des mécanismes essentiels qui agissent sur le système Terre ;

- des méthodes numériques de résolution.

Pour évaluer les modèles, et ainsi les valider ou les faire évoluer, les résultats obtenus sont comparés aux observations de terrain et observations spatiales ainsi qu’à la connaissance des paléoclimats.

Ces modèles, nombreux et indépendants, produisent des projections climatiques. Après avoir anticipé les évolutions des dernières décennies, ils estiment les variations climatiques globales et locales à venir sur des décennies ou des siècles.

L’analyse scientifique combinant observations, éléments théoriques et modélisations numériques permet aujourd’hui de conclure que l’augmentation de température moyenne depuis le début de l’ère industrielle est liée à l’activité humaine : le dioxyde de carbone produit par la combustion de substances carbonées fossiles, l’artificialisation des sols, la calcination des carbonates, le méthane issu de fuites de gaz naturel ou de pétrole, ou produit par la fermentation dans les décharges et certaines activités agricoles.

Les modèles s’accordent à prévoir avec une forte probabilité d’occurrence :

- une augmentation de 1,5 à 5°C de la température moyenne avant la fin du XXIe siècle ;

- une élévation du niveau moyen des océans entre le début et la fin du XXIe siècle pouvant atteindre le mètre ;

- des modifications des régimes de pluie et des événements météorologiques extrêmes ;

- une acidification des océans ;

- des incidences majeures sur les écosystèmes terrestres et marins.

Bilan du chapitre

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I – Les conséquences du changement climatique

Les modèles numériques permettent aux scientifiques de simuler l’évolution future du climat en fonction des évolutions possibles des émissions anthropiques de GES (gaz à effet de serre) et des politiques menées ou non pour les réduire.

Différents scénarios publiés dans les rapports du GIEC prévoient une augmentation de 1,5°C à 5°C de la température moyenne du globe d’ici la fin du XXIème siècle (2100).

Ces projections, prévoient toutes, d’ici la fin du siècle, avec une forte probabilité : 

- une élévation du niveau moyen des océans pouvant atteindre jusqu’à 1 mètre ;

- une augmentation de la température et une acidification des océans ;

- une modification de la répartition et de l’intensité des précipitations ;

- des changements dans la fréquence et l’intensité des phénomènes climatiques extrêmes (sécheresse, vagues de chaleur ou de froid, ouragans et tempêtes…).

Les projections obtenues permettent d’évaluer les conséquences possibles pour les écosystèmes et l’humanité   :

- des déplacements de certaines espèces ce qui entraîne un bouleversement des écosystèmes actuels ;

- une aggravation de la disparition de certaines espèces ;

- des submersions marine et une perte de surface terrestre pouvant conduire au déplacement de millions de personnes ;

- une augmentation des catastrophes naturelles pouvant être à l’origine de graves problèmes de santé public.


II - Les possibilités d’adaptation face aux risques du réchauffement climatique

L’analyse de ces risques oriente les prises de décision des sociétés. 

Des mesures d’adaptation peuvent réduire les risques en diminuant la vulnérabilité des populations pour limiter les risques de canicules, d’inondations, résister aux sécheresses, aux submersions marines… :

- désartificialisation des sols ;

- gestion des eaux de pluie ;

- végétalisation, choix des matériaux pour construire la ville ;

- forme des bâtiments ;

- organisation urbaine ;

- des travaux d’enrochements ;

- mise en place de digues et des solutions pour approvisionner les populations en eau.




Définitions

Adaptation au changement climatique : désigne les mesures individuelles ou collectives visant à réduire la vulnérabilité des écosystèmes et de populations humaines contre les effets des changements climatiques.

Désartificialiser les sols : laisser l’eau pénétrer et s’évacuer plus facilement dans les sols en cas de fortes pluies/

Vidéos bilans du chapitre

Quizz de révision

À venir