Activité : les diabètes
Mise en situation
Injection d’insuline. Certains diabétiques doivent régulièrement réaliser des piqures d’insuline.
Les diabètes sont des affections caractérisées par des troubles de la glycémie.
Problème
Comment expliquer l’origine des diabètes ?
Consigne
À partir de vos connaissances sur la régulation de la glycémie et des documents fournis, construire un schéma fonctionnel expliquant l’origine du diabète de type 1 et un deuxième schéma fonctionnel expliquant l’origine du diabète de type 2.
Document de référence : exemple du schéma fonctionnel du contrôle de la glycémie.
Document 1 : épidémiologie des deux types de diabètes.
3,3 milliards de personnes sont affectés par le diabète dans le monde :
10% d’entre eux ont un diabète de type 1 ;
et 90% un diabète de type 2.
Dans plus de 50% des cas, le diabète de type 1 se déclenche avant l’âge de 20 ans.
En revanche, le diabète de type 2 est diagnostiqué en moyenne à 65 ans.
De plus, on note que 80% des personnes obèses sont atteintes du diabète de type 2. Alors que le déclenchement du diabète de type 1 est soudain (maladie auto-immune), le déclenchement du diabète de type 2 est progressif, la maladie peut passer inaperçue pendant de nombreuses années.
Document 2 : évolution de la glycémie et de l’insulinémie chez trois sujets (témoin, diabète type 1 et diabète type 2) après ingestion de 75g de glucose.
Document 3 : îlots de Langerhans d’une souris normale (à gauche) et d’une souris débutant un diabète de type 1 (à droite).
Les cellules β sont colorées en brun.
Document 4 : les injections d’insuline chez les diabétiques.
Les injections d'insuline sont absolument essentielles pour les diabétiques de type 1.
Les injections d'insuline ne sont pas systématiquement requises pour les diabétiques de type 2.
Document 5 : mode d’action de l’insuline sur les cellules du foie.
La stimulation prolongée d'une cellule par un transmetteur extracellulaire (neurotransmetteur, hormone, drogue…), peut entraîner au cours du temps une diminution de la sensibilité de la cellule à cette molécule.
Ce phénomène est appelé désensibilisation et son mécanisme dépend principalement de la régulation de l’activité des récepteurs.
L’activation prolongée d’un récepteur par son ligand se traduit par une diminution de son affinité pour son ligand, une baisse de sa capacité à transmettre un message, et/ou une diminution du nombre de récepteurs présents à la surface cellulaire.