Activité : le cortex moteur

Problème

Comment l’exploration du cortex cérébral permet-elle de situer les zones du cerveau à l’origine de la motricité volontaire ?

Dessin de Fritsch et Hitzig des sites de stimulation sur le cortex du chien

Expériences historiques de Hitzig et Fritsch.

En 1870, ils stimulent, à l’aide de microélectrodes, le cortex d’un chien. Ils constatent que la stimulation d’une zone précise, provoque des mouvements involontaires de l’animal.


Δ contraction des muscles du cou

+ abduction de la patte antérieure

† flexion de la patte antérieure

# mouvement de la patte antérieure

♢ contraction du visage

IRMf.

Depuis les années 1990, l’utilisation de la technique d’IRM fonctionnelle (IRMf) permet de visualiser de façon non invasive les différentes parties du cerveau en fonctionnement.

Consigne

À partir de l’exploitation des résultats d’IRMf du document 2, légender le document 1, en localisant les zones du cortex responsables des différents mouvements étudiés lors des différentes expériences.

Document 1 : coupe du cerveau à légender.

Document 2 : différents résultats d’IRMf.

Pour chacun de ces résultats, l’image affichée correspond au résultat d’une comparaison statistique entre les enregistrements obtenus lors de la situation testée et ceux obtenus lors de la situation témoin. Les zones colorées correspondent aux parties du cerveau qui s’activent davantage lors de la situation testée.

Test : le sujet bouge l’index gauche / Témoin : le sujet est immobile

Test : le sujet bouge l’index droit / Témoin : le sujet est immobile

Test : le sujet bouge les yeux / Témoin : le sujet est immobile

Test : le sujet bouge la jambe gauche / Témoin : le sujet est immobile

Test : le sujet bouge la jambe droite / Témoin : le sujet est immobile

Test : le sujet bouge les orteils / Témoin : le sujet est immobile