Activité : les variations climatiques depuis 500 millions d’années
Groupe : Cénozoïque
Document 1. Le Cénozoïque.
Le Cénozoïque (qui inclut le Tertiaire et le Quaternaire) débute il y a 66 millions d'années et se poursuit de nos jours.
Le Cénozoïque se divise en trois périodes géologiques :
le Paléogène (entre -66 et -23Ma),
le Néogène (entre -23 et -2,6Ma)
et le Quaternaire (entre -2,6Ma et aujourd’hui).
Document 2. Emplacement des fossiles de Crocodylomorpha au cours des temps géologiques
Emplacement des Crocodylomorpha au Paléogène (points jaune)
Emplacement des Crocodylomorpha au Néogène (points jaune)
Emplacement des Crocodylomorpha au Quaternaire (points jaune)
Document 3. Le superordre des Crocodylomorpha.
Le superordre des Crocodylomorpha comprend les crocodyliens. Il s’étend entre la fin du Trias et aujourd’hui.
Les crocodyliens actuels vivent essentiellement dans les zones tropicales et subtropicales.
Document 4. Évolution du δ18O dans les carbonates (coquilles de foraminifères qui vivaient au fond de l’océan) au cours du Cénozoïque.
Document 5. δ18O dans les carbonates en fonction de la température.
Ces données ont été calculées grâce à des mesures sur des coquilles formées récemment.
Document 6. Période et conséquences de la formation des principales chaînes de montagnes.
La formation des chaînes de montagnes permet la mise à l’affleurement d’un grand volume de roches. Ces roches se retrouvent ainsi au contact de l’air et de l’eau. Ainsi, dès leur formation et tant qu’il y a du relief, les chaînes de montagnes sont soumises à l’altération et à l’érosion.
Document 7. Réactions chimiques d’hydrolyse des minéraux silicatés (composant le granite par exemple).
Document 8. Masse de sédiments issus de l’altération et de l’érosion depuis les 30 derniers millions d’années.
Document 9. Le cycle du carbone.
Document 10. Des modifications de la circulation océanique globale.
Le déplacement des masses continentales au cours du Cénozoïque, sous l’effet de la tectonique des plaques, a entraîné une modification des courants océaniques de surface, fermant certains passages et en ouvrant d’autres.
Les climatologues font des liens entre circulation océanique et climat global :
En réchauffant les eaux océaniques, un courant faisant le tour du globe dans la région intertropicale favorise un climat global chaud.
Au contraire, la présence d’un courant froid autour du continent Antarctique (courant circumpolaire), en isolant ce dernier des apports d’eaux chaudes, y favorise l’installation d’une calotte glaciaire propice au refroidissement global, notamment par augmentation de l’albédo.
L’existence de courants indépendants de direction globalement nord-sud (courants méridiens) accentue les différences de température en fonction de la latitude, ce qui est favorable à l’installation d’un refroidissement global.